Jalal Alavinia
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Nouveauté Lettres Persans

’Attâr Quatrains

Inédit

vendredi 18 janvier 2019, par Collectif LP


منتشر شد

ششصد رباعی عطار برای نخستین بار به زبان فرانسه با پیشگفتار شفیعی کدکنی

و ترجمه جلال علوی نیا توسط نشر نامه های ایرانی

Nouveauté Lettres Persanes

‘Attâr

Quatrains

Robâiyât

600 quatrains choisis et traduits du persan par Jalal Alavinia en collaboration avec Nicolas J

Présentation de M.R. Shafi’î Kadkani

« Le livre du Libre arbitre est le recueil des quatrains de Farid ed-Din ‘Attâr de Neishabour, compilé et nommé ainsi par l’auteur lui-même en cinquante chapitres. Aucun autre poète persan n’aurait composé autant de quatrains de qualité et authentiques, excepté les quatrains attribués à Omar Khayyam. D’autant plus qu’un grand nombre de quatrains attribués à ce dernier sont ceux de ‘Attâr. Donc, cet ouvrage est l’une des pistes les plus importantes pour la recherche sur l’œuvre de Khayyam.

Un aspect important des quatrains de ’Attâr est la diversité de leurs thèmes et l’importance de leur nombre. D’autres poètes ont peut-être écrit autant de quatrains que ’Attâr, mais nous ne trouvons pas la même qualité d’écriture chez ces auteurs.

C’est en raison du nombre considérable de ses quatrains que, contrairement à tous les autres poètes, ‘Attâr leur a consacré un ouvrage entier et, à notre connaissance, c’est lui-même qui pour la première fois les a classifiés selon chaque thème. Dans la plupart des catégories de la poésie persane, c’est toujours la forme qui prime sur l’expérience poétique. Mais dans le quatrain, c’est l’instant et l’expérience poétiques qui dominent souvent la forme. C’est pourquoi dans ce livre, les expériences et les instants spirituels sont plus variés et abondants que dans ses autres ouvrages. » Extrait

Préface d’Attâr

« Un groupe d’amis intimes, de compagnons de souffle, de proches perspicaces et d’alliés familiers qui possédaient un cœur comme le soleil, qui respiraient la vérité comme le lever du jour et qui souriaient de la brûlure comme la chandelle, d’un visage pur comme le miroir, s’adressèrent à cet humble serviteur avec une demande insistante : …les quatrains qui se trouvent dans Le Divân sont très nombreux, difficiles à mémoriser et privés de la parure de l’ordre et de la concision, et même s’ils ont une composition mais manquent une construction, donc beaucoup de chercheurs ne peuvent pas en profiter et les demandeurs renoncent à leur effort sans avoir atteint leur but. Si une sélection est effectuée et un ordre est choisi, leur organisation et leur beauté augmenteront et grâce à leur concision ils connaîtront un succès plus grand. De cinq mille vers restants, nous avons choisi ce qui se trouve dans ce volume [2088 quatrains dans le texte d’origine] et nous avons laissé le reste dans Le Divân. Qui cherche trouve. Et nous l’avons nommé Le Livre du libre arbitre. Nous pensons et nous sommes certains qu’aucun autre auteur n’a pu produire un tel volume, car s’il y en avait un, il se serait manifesté. Et ces vers sont les fruits de l’expérience et pas de l’ingénierie ni du maniérisme. Nous les avons écrits tels qu’ils sont venus, immergés dans le sang. Si un jour le drame de la vie des gens expérimentés s’abat sur toi et que tu te plonges pendant des nuits dans l’étonnement, alors tu sauras d’où se sont envolés ces rossignols sublimes et ces perroquets mangeurs de sucre. « Celui qui n’a pas goûté ne connaîtra pas. »

Postface de Nicolas Jaen

‘’Attâr est celui qui a trouvé ce qu’il n’avait jamais égaré. Ce qu’il a trouvé ? Ce serait quelque chose comme la clé de l’amour. Avec elle, les apories se changent en libérations, puisque cette clé ouvre toutes les portes. Mieux : cette clé ouvre l’Ouvert pour qui la trouve. Car la trouver, c’est l’avoir cherchée – car la trouver, c’est s’être rendu compte que l’on ne l’avait jamais perdue. Qu’elle était là, dans le Soi – là où l’on ne va jamais que dépouillé des peaux de l’illusion. Pour cela (y aller, y demeurer, dans le cas de ’Attâr) encore faut-il avoir réalisé le poème en soi. Pour contempler le Soi, devenir soi-même. » Extrait

« Pour la traduction française, nous nous sommes contentés d’un nombre limité, 600 sur 2 088 quatrains compilés dans le texte d’origine, pour offrir aux lecteurs francophones un ensemble cohérent et représentatif de la mystique de ‘Attâr. Nous avons choisi les quatrains qui selon le chercheur iranien, le spécialiste incontesté de ‘Attâr, M.R. Shafi’î Kadkani, réunissent l’expérience spirituelle et l’expérience linguistique. Notre traduction est basée sur le texte des quatrains, établi par M.R. Shafi’î Kadkani dans son édition intitulée Mokhtâr Nâmeh. Recueil des quatrains de Farid-ed-Din ‘Attâr de Neishabour, Éditions, Sokhan, Téhéran, 2010. » Note du traducteur Editions Lettres Persanes

Sortie 25 janvier 2019

ISBN : 97829160112216 170 pages Prix : 18 €

Commande : lettrespersanes@orange.fr


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