Jalal Alavinia
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Editions Lettres Persanes

Parvine E’tessâmi

Poèmes

samedi 23 novembre 2019, par Collectif LP


A paraître :

Parvine E’tessâmi

Poèmes

Aux Editions L’Harmattan

Présentation : M.T. Bahâr

Traduit du persan par Jalal Alavinia

Dessin de couverture : Mahtab Safavian

بزودی منتشر می شود

پروین اعتصامی

پیشگفتار محمد تقی بهار

ترجمه به فرانسه جلال علوی نیا

طرح روی جلد مهتاب صفویان

Parvine E’tessâmi

Parvine E’tessâmi, née à Tabriz en 1907, meurt de la typhoïde en 1941 à Téhéran à l’âge de 34 ans. Bien que brève, l’existence de cette femme symbolise la résistance des femmes iraniennes au début du XXe siècle et sa poésie continue d’être une des plus appréciées dans son pays. À l’époque, elle était contestée en tant que femme et poète en raison de ses connaissances littéraires, sa maîtrise de la langue et son talent poétique exceptionnel provoquant les réactions négatives des milieux conservateurs et traditionnels de la société.

Son père, Youssef E’tessâmi (1874 -1938), journaliste et homme de lettres, joua un rôle majeur dans sa formation. Par lui, elle rencontra des figures importantes de la culture iranienne, dont Ali Akbar Dehkhodâ (1879-1959), éminent linguiste et auteur d’un célèbre dictionnaire, ou le poète Mohammad Taqi Bahâr (1886-1951). Il l’initia également par ses propres traductions à la poésie occidentale, notamment La Fontaine.

« Ce Divan, écrit M.T. Bahâr qui a préfacé son recueil, est un mélange de deux styles d’expression et de sens qui donne un caractère indépendant à sa poésie. Il y a d’abord le style des poètes de Khorasan et ensuite le style des poètes de Fars, en particulier celui de Sa’adi. Au niveau des idées, elle emprunte les pensées et les réflexions des sages et des mystiques.

« Sa poésie, dans l’expression des conseils, des vertus éthiques et la définition de la vérité du monde du point de vue d’un sage philosophe et de la solidarité avec les opprimés et les misérables, est une grande consolation pour le cœur ensanglanté des âmes conscientes. Elle enseigne aussi, d’une manière agréable, le chemin du bonheur et de la vie, la nécessité de la science et du travail : dans l’océan tumultueux de la vie, il faudra avancer à bord du vaisseau de la science et du travail, et dans la sphère de l’espoir et des souhaits, il faudra s’envoler avec les ailes de l’art. »

Une des particularités de sa poésie est le dialogue dans lequel elle donne la parole à des animaux pour faire éclater une vérité humaine. D’après M. T. Bahâr, s’il ne fallait retenir qu’un seul poème, il faudrait citer « Le voyage d’une larme », un des poèmes les plus populaires de Parvine E’tessâmi en Iran.


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