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Evènements

Sa’adi Golestan et Boustan

Soirée Sa’adi Présentation de Jean-Pierre Ferrini

dimanche 2 juin 2019, par Collectif LP


Mardi 25 juin 2019 à 19h

Soirée Sa’adi

A l’occasion de la réédition de ses deux chef-d’œuvres :

Golestan et Boustan

Le jardin des roses et Le verger

Traduit du persan par

Charles Defrémery (1858)

et Charles Barbier de Maynard (1880)

Éditions Libretto

Voici pour la première fois en un volume les deux grands livres du poète Saadi (vers 1210- vers 1290), Le jardin des roses suivi du Jardin des fruits.

Ouvrages majeurs de la littérature persane, ils ont été rédigés en 1257-1257 de notre ère et firent leur entrée dans l’édition français du XVIIe siècle grâce à la version d’André Du Ryer, diplomate et consul de France, parue en 1634. Ainsi, c’est bien avant les années des Mille et Une nuits que ce patrimoine de la culture persane sera porté à la connaissance des érudits francophone de toute l’Europe de cette époque. C’est cette œuvre qui initiera l’Occident à la richesse de la poésie persane, illuminant les vers de Goethe, de Victor Hugo, ou encore la prose poétique d’André Gide dans Les nourritures terrestres.

Présentation de

Jean-Pierre Ferrini

Jean-Pierre Ferrini est écrivain. Il a notamment publié aux éditions Gallimard Bonjour Monsieur Courbet (2007) et Le pays de Pavese (2009) ou, plus récemment, Le grand poème de l’Iran (Le Temps qu’il fait, 2016). Ce livre, qui est une sorte de voyage en Orient, une quête initiatique et amoureuse dans les mystères de la poésie persane, accorde une place singulière à Nezâmi, mais également aux poètes de l’âge d’or, dont Sa’adi.

« Une goutte de pluie descendit du nuage.

Elle eut honte lorsqu’elle vit la mer sans rivages.

Car si la mer est là, à quoi suis-je utile ?

Si elle existe vraiment, je ne suis que chose futile.

Quand il se scruta avec l’œil de l’humilité,

Elle cultiva, grâce à son âme, une superbe coquille.

Le Ciel l’éleva à un tel rang suprême

qu’elle devint une perle rare en elle-même

Si elle eut tant de hauteur, c’est qu’elle consentit

à ne pas être.

Elle frappa à la porte du néant pour enfin apparaitre. »

Sa’adi, Boustan.

Nouvelles Lettres Persanes

Lieu :

Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 13ème

11, rue Caillaux 75013 Paris Ligne 7 M° Maison Blanche

nouvelleslettrespersanes@orange.fr

06 82 97 94 69

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