Jalal Alavinia
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Livres - Archives

lundi 21 mai 2007, par Collectif LP


Sortie de la traduction en persan de la partie commentaire du Pavillon des sept princesses, chef d’oeuvre de Nezami, publié par Michael Barry en 2000 aux Editions Gallimard.

Titre : Tafsir-é Michael Barry bar Haft Peykar-é Nezami

Auteur : Micheal Barry

Traducteur : Jalal Alavinia

Editeur : Ney, Téhéran, Iran, 2007.

Invitation

Les Editions Jacob-Duvernet sont hereuses de vous inviter à une rencontre autour du livre Les pintades à Téhéran de Delphine Minoui, correspondante du Figaro à Téhéran et lauréate du prix Albert Londres.

Vendredi 22 juin à 17 h à la Librairie Intinéraires

Delphine Minoui

Les pintades à Téhéran

2007, Editions Jacob Duvernet , Prix : 19,90€

Pour son 3e opus, la collection des Pintades vous emmène à la découverte d’une basse-cour voilée mais pas prude. Non, à Téhéran, les femmes ne sont pas toutes voilées de noir de la tête aux pieds. Oui, à Téhéran, les femmes ont le droit de vote, elles ont même le droit d’être élues. Non, elles ne sont pas cloîtrées à la maison, 60% des étudiants sont même des étudiantes. Oui, elles ont le droit de conduire une voiture et de se promener dans la rue sans chaperon. Téhéran, ce n’est ni Ryad ni Kaboul. C’est sûr, la vie des pintades téhéranaises est pleine de contraintes et d’interdits. Au regard de la loi, elles ne valent que la moitié d’un homme. Elles sont interdites de chant, de sexe avant le mariage, et doivent mettre un foulard sur la tête quand elles sortent ... Leur quotidien est un pied de nez permanent à la censure, une lutte de tous les instants contre une République islamique qui ne leur fait pas de cadeaux. Les Pintades à Téhéran, c’est une plongée sous les voiles et derrière les portes, dans l’intimité de femmes ultra féminines, bourrées de contradictions, qui sont aussi déterminées que les mèches qui dépassent allègrement de leurs voiles sont péroxydées. Pouran au volant de son « taxi-coffee shop-deli », Mahsa, la diva clandestine à la voix de miel, Nazila, la businesswoman de charme, Negar, pin-up carrossée qui drague le beau mâle au volant de sa voiture. Et la plus connue de toutes, Shirin Ebadi, avocate, activiste des droits de l’homme, cordon-bleu, et accessoirement Prix Nobel de la Paix. Même si on n’ira pas toutes demain (et c’est bien dommage) faire du tourisme en Iran, ce livre est le must-have de toute pintade avertie.

Les Pintades à Téhéran, de Delphine Minoui aux Editions Jacob-Duvernet. Dans toutes les bonnes librairies à partir du 23 mai.

Nahal Tajadod

Roman

Passeport à l’iranienne

2007, JC Lattès, prix : 18,50 €

Pour faire renouveler le passeport d’une femme, tout un peuple se mobilise. Et la vraie vie de Téhéran nous est soudain révélée, sous le regard aigu du rire : deux photographes spécialistes de portraits islamiques, un médecin légiste qui troque des organes, une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï, une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable, un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d’offrandes religieuses... Il y a là toute une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des bazars orientaux où le rituel du târof - qui consiste à d’abord refuser tout paiement - est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, où Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l’Iran surprenant que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l’immense tendresse d’une femme qui aime passionnément son pays et refuse l’image qu’on offre de lui.

Shahrokh Meskoub

Partir, rester, revenir

Trilogie

Traduit du persan par Sorour Kasmaï, Michel Parfenov et Amir Moghani

’Partir, rester, revenir’ - une trilogie, une Odyssée moderne, dont le personnage principal est un Iranien contemporain avec pour tout bagage son destin tragique, ses méditations et son idée ancestrale du jardin. Un Ulysse de notre temps avec, dans son sillage, une cohorte d’autres protagonistes aux rêves brisés, au temps ruiné, d’exilés ayant pour seule terre d’accueil le pays du ’non-où’, ou ce mundus imaginalis, si cher aux mystiques. Un triptyque, dont l’auteur, le narrateur et le personnage central ne font qu’un. Dans le premier volet, Partir, le narrateur sort de chez lui à l’aube pour se rendre à Londres, mais, en fait, c’est à un départ sur les chemins de l’errance, aussi bien dans l’espace que dans le temps, entre le passé et le présent, souvenirs et réalité, qu’il va convier le lecteur. Dans le deuxième volet, Rester, installé dans un atelier d’artiste, il converse avec un ami peintre qui ne crée sur la toile que des jardins calcinés. La peinture, la philosophie, la poésie, comme l’unique jardin dans lequel l’auteur peut trouver refuge. Enfin, le troisième volet, Revenir, dans lequel le narrateur revient dans la ville de son enfance, Ispahan, à la recherche d’un ami perdu de vue et d’une toute jeune prostituée à peine connue. Comme celui de Télémaque, ce voyage ne peut avoir lieu que dans le rêve ou dans le sommeil, l’habituelle allégorie de la mort...

2007, Actes Sud, prix : 20 €


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