Jalal Alavinia
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L’Inventaire

vendredi 25 mai 2007, par Collectif LP

Voir Catalogue : Poésie et Récits, roman

Voir en ligne : L’Inventaire

Derrière ma fenêtre il y a un corbeau…

Sept écrivains iraniens d’aujourd’hui Traduit du persan (en coédition avec la Maison des Écrivains) Photos d’Isabelle Eshrâghi et d’Aslan Arfa-Kabudvand. Avec une bibliographie sélective de la littérature iranienne des cinquante dernières années en traduction française.

ISBN 2-910490-31-9 /104 p. sur Chagall naturel / 2000 /13 €

Cet ouvrage est un recueil de textes choisis parmi les œuvres publiées ou inédites de quatre poètes et trois prosateurs iraniens contemporains. Il est paru à l’occasion de la venue des auteurs à Paris, à la Maison des Écrivains, dans le cadre du Festival d’Automne 2000.

Ces écrivains appartiennent à trois générations différentes : celle dont la production est antérieure à la révolution de 1979 et s’est maintenue au-delà. Celle qui a commencé à écrire à partir de la révolution. Celle des moins de 30 ans. Ils jouissent, en Iran, d’un lectorat assidu, mais sont méconnus en Occident et, de ce fait, peu traduits.

Textes de Manoutchehr Âtachi, Ahmad Mahmoud, Grânâz Moussavi, Monirou Ravânipour, Bijan Rouhâni, Mohammad Résâ Safdari, Mohammad Ali Sépânlou.

"C’est une découverte passionnante que la lecture de ces textes. Ce livre présente plusieurs écritures iraniennes magnifiques et sensibles qu’il faut absolument découvrir." Brigitte Aubonnet, Lectures vagabondes

Le temps versatile -

Prix Max Jacob Etranger 2005

Mohammad Ali Sépânlou

Choix de poèmes traduits du persan par Farideh Rava et Alain Lance

ISBN 2-910490-71-8 / 112 p. /2004 /15 €

Considéré comme l’une des figures majeures de la poésie contemporaine en Iran, Mohammad Ali Sépânlou, né à Téhéran en 1940, est un poète très lu dans son pays. En Europe, en France en particulier, le public le connaît seulement de date récente : quelques poèmes sont parus dans des revues ou anthologies, parmi lesquelles Derrière ma fenêtre il y a un corbeau, publiée aux éditions L’Inventaire en 2000.

Le Temps versatile rassemble des poèmes et poèmes dramatiques, suivis, en annexe, d’allocutions de Sépânlou prononcées à l’abbaye de Royaumont, à la BNF et d’un entretien avec Jean-Baptiste Para, paru dans la revue Europe. L’engagement est là. Au cœur de ces vers on lira le deuil, l’espoir des jours à venir et l’amour de la terre d’Iran. Alors que "le rêve même de la poésie est un échec", le poète poursuit son œuvre, traverse le temps, les distances et les douleurs pour en témoigner.

Ici tant de miroirs

Hassan SAFDARI

Poèmes traduits du persan par un collectif de traducteurs

ISBN : 2-910490-82-3 / 103 p./ 15 €

"La poésie de Safdari, écrit Alain Lance, nous surprend par sa simplicité. C’est un univers d’amour et de quiétude, souvent apparemment limpide, une quête concise et persévérante de la réconciliation, "brise qui appelle les feuilles des arbres au repos et à la paix", mais l’écho de l’angoisse vient parfois faire trembler sa fragile sérénité."

Hassan Safdari, né en 1950, a fait des études aux Etats-Unis et vit désormais à Ispahan, sa ville natale, où il anime la revue littéraire bilingue, Zendéroud / Persian art. Hormis quelques inédits, les poèmes traduits et rassemblés dans cet ouvrage sont extraits de trois recueils publiés en Iran, Je dors sous ton parapluie, Il y a du vent de l’autre côté de la fenêtre, Je suis un autre. Ici tant de miroirs est le premier recueil de ses poèmes à paraître en traduction à l’étranger

Espacement(al)s

Yadolah ROYAI

Poèmes traduits du persan par un collectif de traducteurs et poètes, parmi lesquels l’auteur lui-même

ISBN : 2-910490-81-5/ 103 p./ 15 €

"Je n’écris pas ce que je pense. J’écris ce que l’écriture me fait penser. C’est plutôt la combinaison des mots qui me pensent. Alors j’écris dans le but de penser et d’apprendre la pensée. Cette pensée ne me parvient pas de réserves de l’intellect déjà installées dans ma tête, comme un songe, une foi ou une conclusion, mais elle se lève de ma page sous mes yeux, telle une évaporation, une vapeur. Là, il y a toujours un mot qui m’attend quelque part. Il me met en parallèle mental avec le visible. Alors ce mot - mot attendant - me dit son indicible. En effet, c’est moi - l’attendu - qui l’invoque."

Yadolah Royaï, né en 1932, vit en France depuis 1976. Il a publié de nombreux poèmes en revues et anthologies, et également plusieurs recueils. Espacement(al)s est suivi d’une postface de l’auteur.

Chronique de la victoire des mages

Houchang GOLCHIRI

Traduction du persan, notes et postface de Christophe Balaÿ

ISBN 2-910490-08-4/ 75 pages / 120 g/ 1997/ 9 €

Aux premiers temps de la révolution iranienne, de jeunes émeutiers déboulonnent la statue du Shah. Dans leur enthousiasme, ils ne voient pas s’instaurer un nouvel ordre, celui des Ayatollahs. Le tavernier Barât, lui, en a d’emblée conscience et brave les interdits en servant du vin.

Sa victoire, au travers du martyre, sera celle de l’esprit et du coeur, celle, encore inachevée, d’un pays qui sait son destin plus grand que ses malheurs présents.

"Texte étincelant. La vivacité de ses dialogues insolents et brefs a le goût d’un alcool tiré sur le trottoir pour un peuple qui ne se poserait d’autre question que morale et dont chaque verre aiguiserait la lucidité." Jean-Louis Perrier, Le Monde

Ces murs qui nous écoutent

Spojmaï ZARIAB

Traduit du persan (Afghanistan) par Didier Leroy

Postface de Michael Barry

Trois textes, dont un bilingue Cinq dessins au trait de l’auteur

ISBN 2-910490-24-6 / 96 p. / 2000 /12,05€

Composé en trois temps distincts sous l’occupation soviétique, ce récit fait entendre la voix singulière d’un écrivain contestataire mais non désespéré, dans une veine proche de Sâdeq Hedâyat, mais plus encore des poèmes d’amour de Râbé’a Balkhi, des chants des femmes pashtounes. Elle nous dit que toute société contient le ferment de l’oppression individuelle et qu’il appartient ici aux femmes d’opposer au pouvoir et à la guerre – parfois sans espoir de l’emporter – les valeurs plus fortes de l’humain et de l’amour.

Spojmaï Zariab, née en 1949 à Kaboul, vit aujourd’hui en France. Ces murs qui nous écoutent est son deuxième recueil de nouvelles traduit en français.

"A la suite de Sâdeq Hedâyat, mais avec des frémissements de révolte et d’effroi qui lui appartiennent en propre, Spojmaï Zariab a le don très rare de transformer des anecdotes, les destins et les choses sans se couper du réel."

André Velter, Le Monde

"Ce recueil en édition bilingue est un bijou. La typographie soignée ne fait que souligner la grâce d’une écriture. Il faut la lire, la faire découvrir... L’urgence de sa poésie, de son humilité aussi, met à mort l’intolérance. Un chant de vie."

Martine Laval, Télérama

" Des trois nouvelles, celle qui donne son nom au recueil est la plus forte. C’est Kafka en Afghanistan.

Dans une remarquable postface, Michael Barry, l’un des meilleurs spécialistes de l’Afghanistan, estime que Spojmaï Zariab est l’un des trois plus grands auteurs afghans de notre temps.

Par ses histoires magiques, par sa manière de faire s’envoler ses phrases et ses idées, comme des anges depuis les épaules voûtées de misère et de chagrin des hommes, Spojmaï Zariab "veille au souffle" pour maintenir vivante la vie en Afghanistan et attiser les dernières braises de la grande littérature afghane. C’est assurément une magicienne."

J.-P. Perrin, Libération

Le Roi des Noir-Vêtus

Attribué à Houchang GOLCHIRI Préface de Réza Traduit du persan par Christophe Balaÿ

ISBN 2-910490-43-22 illustrations de Behta Nadji/110 p. / 2002 /12,50€

1973-1982, noire décennie... Tous les soirs, de jeunes volontaires courent vers leur martyre et le poète voit ses livres confisqués ou détruits. Ainsi font les régimes de Perse, depuis l’origine des temps. Emprisonné, le poète raconte le récit de "La coupole noire", extrait des "Sept Princesses" de Nezâmi, et, libéré comme le roi du conte, reprend sa quête. Le jeune Sarmad, purifié par l’évocation d’une union mystique avec la réalité, offre sa chemise noire au poète. Ecrit en 1987, dans la phase finale de la guerre contre l’Irak, publié en 1995 aux USA sous un pseudonyme, ce brûlot est attribué au grand écrivain iranien Houchang Golchiri (1937-2000).

"Ce texte magnifique s’inscrit dans le patrimoine littéraire et symbolique iranien, qui, malgré lui, fait une large place aux récits de prison depuis le Moyen Âge." Violaine Ripoll, Le Monde diplomatique


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