Jalal Alavinia
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Evènements 2010

Pour l’amour de Tâhereh, contre la répression des Bahaïs en Iran

jeudi 31 décembre 2009, par Collectif LP


Mardi 12 janvier 2010 à 19 h

Pour l’amour de Tâhereh,

Contre la répression des Bahaïs en Iran

Rencontre et dialogue avec

Foad Saberan

médecin psychiatre à Paris

« Fariba Kamalabadi Taefi (f), 46 ans, femme au foyer], Jamaloddin Khanjani (h), 76 ans, homme d’affaires], Afif Naeimi (h), 47 ans, industriel], Saeid Rezaei (h), 50 ans, ingénieur] membres de la communauté bahaï, Behrouz Tavakkoli (h), 57 ans, professeur d’université], Vahid Tizfahm (h), 37 ans, optométriste], Mahvash Sabet (f), 57 ans, femme au foyer et ancienne enseignante],

les sept personnes nommées ci-dessus, tous membres de la minorité religieuse bahaïs, vont bientôt être jugées pour « espionnage pour le compte d’Israël », « insultes au caractère sacré d’une religion » et « propagande contre le régime ». Pour Amnesty International, ces accusations sont motivées par des considérations politiques et ces personnes sont des prisonniers d’opinion, détenus uniquement en raison de leurs convictions ou des activités qu’ils mènent pacifiquement en faveur de la communauté bahaïe. Si elles étaient condamnées, elles risqueraient de se voir infliger de longues peines d’emprisonnement, voire la peine de mort. » Amnesty International

« Depuis un siècle et demi, rares sont les lettrés qui, bravant le pouvoir clérical, ont pris la défense des bahaïs. Ils occultent les apports majeurs de cette minorité à la Révolution constitutionnelle de 1905, à l’amélioration du sort des femmes ou à l’éducation de la jeunesse : ils ont ouvert, au XIXe siècle, des écoles modernes à travers tout le pays, instruit des milliers de femmes et d’hommes, donné l’exemple de la démocratie. Parmi les politiques, le docteur Mossadegh, Premier ministre dans les années 1951-1953 –renversé parle coup d’Etat de la CIA– est un des rares qui ait refusé de persécuter les bahaïs pour s’attirer les bonnes grâces des fanatiques religieux. Heureusement, avec les militants défenseurs des droits humains, en particulier la courageuse Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, les choses changent. A présent des intellectuels iraniens s’intéressent publiquement au sort des bahaïs et prennent leur défense avec plus de vigueur. Il y a quelque mois, l’armée, la milice des Pasdarans, les services secrets, ont reçu l’ordre secret du Guide suprême de recenser tous les bahaïs, « sans oublier les enfants ». F. Saberan

Tâhereh, « Qurratu’l-Ayn est sans doute l’unique figure féminine dans l’histoire de la Perse dont les traits ont été gravés dans la pierre. Mais sa vie dramatique, sa mort injustifiable, son éloquence intrépide et son idéalisme intense ont laissé dans l’âme de son pays des traces bien plus profondes… Elle est née en Iran en 1818, dans la cité provinciale de Qazvin, et morte trente-six ans plus tard dans la capitale, où elle avait été assignée à résidence. Elle avait été accusée du meurtre de son oncle et fut finalement condamnée pour hérésie par son mari répudié… Ses ennemies lui rapprochaient d’avoir abandonné ses enfants ; ses amis protestaient qu’ils lui avaient été enlevés. Tous convenaient d’une chose : elle avait rejeté le voile. Après un attentat manqué contre le Shah, en 1852, elle fut étranglée dans u jardin, par une chaude nuit d’août, et son corps fut enfoui au fond d’un puits. » B. Nakhjavani

Lettres Persanes

La Maison des Associations du 12ème arrondissement

181, avenue Daumesnil, 75012 Paris, M° Daumesnil

Réservations obligatoires : lettrespersanes@wanadoo.fr

01 46 63 33 79

Nân va Charâb Entrée 8 €

Documents joints


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