Jalal Alavinia
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Nouvelles Lettres Persanes

Soirée Sa’adi avec Jean-Pierre Ferrini et Jalal Alavinia

28 septembre 2023 à 19h

samedi 16 septembre 2023, par Collectif LP


Jeudi 28 septembre à 19h - Entrée libre

La Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 13ème

11, rue Caillaux 75013 Paris

M° Maison Blanche ligne 7

Réservation obligatoire par mail ou par téléphone :

nouvelleslettrespersanes@orange.fr / lettrespersanes@orange.fr

06 82 97 94 69

PREMIÈRE PARTIE

Rencontre et dialogue avec

Jean-Pierre Ferrini

Écrivain

Á l’occasion de la parution de son nouveau livre

Le temps qu’il fait

« Nous chercherions tous un pays. Le fait de le chercher dit aussi que ce pays n’est pas nécessairement le sien, qu’il soit celui de sa naissance ou de son origine. Le pays demeure indéfini et, paradoxalement, multiple. Mais plus encore peut-être que de le chercher, nous chercherions à le créer, comme Gustave Courbet a peint la Franche-Comté, Cesare Pavese a écrit sa région natale des Langhe dans le Piémont, comme les poètes persans sont une des représentations de la réalité de l’Iran. Il n’y aurait pas de pays sans ceux qui ont essayé différemment de le figurer. En allant en Franche-Comté, on va dans le pays de Courbet, on rencontre la pays de Pavese dans le Piémont, la Perse des poètes, en Iran. Jean-Pierre Ferrini trouve dans chacun d’eux des guides qui le conduisent vers le ou les pays qu’il cherche à écrire, ce qu’il appelle son “autopographie”. »

Jean-Pierre Ferrini est né en 1963 à Besançon. Il est l’auteur de Je cherchais un pays, à partir de différents récits, inédits ou publiés ces dernières années, dont Bonjour monsieur Courbet (Gallimard, « L’un et l’autre », 2007), Le pays de Pavese (Gallimard, « L’un et l’autre », 2009) et Le grand poème de l’Iran (Le temps qu’il fait, 2016). Il est encore l’auteur de Et in Arcadia ego (2019) et de À Belleville (2021) ou chez Arléa d’Un voyage en Italie (2013). Il a également publié des essais critiques, en particulier sur l’œuvre de Dante, et a participé à l’édition de La Divine Comédie dans la traduction de Jacqueline Risset (Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2021).

DEUXIÈME PARTIE

Les roses de Sa’adi

Cent poème d’amour (Ghazals) de Sa’adi

Choisis et traduit du persan par Jalal Alavinia

Préface de Jean-Pierre Ferrini

(Éditions Le Lys bleu)

Sa’adi est considéré avec ‘Attâr, Rûmî et Haféz comme l’un des plus grands poètes lyriques persans. Ses deux ouvrages les plus connus, Le Jardin des rose et Le Verger ont été traduits et publiés depuis le XIXe siècle plusieurs fois en France, mais ses poèmes d’amour, qui représentent une dimension très originale de sa personnalité en tant que libre penseur et poète libertin, n’ont jamais été présentés aux lecteurs francophones.

Dans ces poèmes, Sa’adi se libère de toutes les représentions que l’on se fait de lui en Occident ou dans le monde musulman : moraliste, pédagogue, pragmatique, religieux, sage et conservateur. En mettant en cause certains dogmes de l’orthodoxie religieuse concernant la femme, le voile, le regard, le corps, la beauté et l’amour, il ne cesse de chanter à travers ses ghazals la beauté de la femme, pas imaginaire ni symbolique mais réelle, par exemple la beauté des femmes iraniennes et surtout les femmes de Shirâz.

Jalal Alavinia a fait des études en littérature et en sciences sociales en Iran et aux Etats-Unis. Traducteur, éditeur et enseignant, il a traduit et publié en Iran une vingtaine d’ouvrages dans les domaines de sciences sociales, littérature et art. En France, il a traduit et publié plus d’une quinzaine de titres de la littérature iranienne classique et moderne.

Portfolio

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